A l’époque de la Préhistoire récente

Les premiers agriculteurs arrivent dans le bassin parisien vers – 5000. Ils caractérisent la  période néolithique. Ils défrichent la forêt constituée à cette époque surtout de chênes. Dans les clairières ainsi formées, ils installent leurs villages, composés d’environ une demi-douzaine de grandes maisons. Elles atteignent fréquemment 20 à 30m de long et sont construites avec des gros poteaux de bois enfoncés dans le sol, avec murs de torchis et toit de chaume. Des enclos servent à parquer les bestiaux : chèvres, moutons, bovins… Le blé est cultivé dans les champs.
Les habitants de cette époque abondent dans le Pays de Caux. C’est à la fin du XIXè siècle qu’une première découverte d’objet néolithique  est signalée à Tancarville, sous forme d’une « lame de silex ». Un peu plus tard, la découverte, au Vivier de « débitages importants, avec tranchets grossiers…et pics ». Cette localisation topographique et l’existence remarquée de  nombreux éclats de débitage, permettent de ranger le site dans la catégorie « ateliers de pente » : sur le plateau, il est difficile de se procurer le silex dont on a besoin pour fabriquer armes et outils car la craie à silex est recouverte d’épaisses couches de limons. Par contre, sur les versants des vallées, les bancs de silex peuvent affleurer. En conséquence, il suffit de piocher dans les pentes pour se procurer la matière première recherchée, qui est, en partie, travaillée sur place. Ces « ateliers de pente » existent, entre autres, dans les Sapinières de la forêt de Montgeon au Havre, à la Pissotière à Madame à Gonfreville l’Orcher, à Gruchet le Valasse, le Becquet à  Lillebonne, Oudalle, la Renardière à Rogerville, Radicatel à Saint Jean de Folleville, Sandouville…

 

Propos recueillis du livre « Tancarville, un château, un canal, un pont, toute une histoire… »

 

Si vous souhaitez vous procurer le livre « Tancarville, un château, un canal, un pont, toute une histoire… », n’hésitez pas à vous rapprocher du secrétariat de mairie.