Les coupes de terrain de Tancarville montrent la superposition des multiples couches des sédiments déposés lors des périodes froides et des épisodes de réchauffement. L’ensemble de ces dépôts est recouvert par une grande épaisseur de sable apporté par la Seine. Le sable est alors mobilisé par le vent, ce qui entraine la formation de dunes : le paysage de l’estuaire de la Seine ressemble alors à celui des Landes. Après les dernières glaciations et les différents petits épisodes de retour du froid, la forêt de feuillus se développe. Dans un premier temps, les noisetiers occupent une place prépondérante, puis les chênes deviennent dominants : peu à peu le paysage actuel se met en place.
Propos recueillis du livre « Tancarville, un château, un canal, un pont, toute une histoire… »